dimanche 22 juin 2014

Le Verdon - Arête du Belvédère - Pas de prélude pour Hervé - El gringo loco - Les dalles grises

Mag et Nico.

Verdon.... nom propre désignant une rivière pour certains, nom magique pour d'autres. Nous, on est les autres :-)
Enfin on y est, à la mecque de l'escalade, là ou tout a commencé, là ou sont passés les meilleurs des meilleurs.
Mais une question nous taraude, serons-nous à la hauteur du lieu ???
Timidement avec Mag, nous décidons d'aller faire l'arête du belvédère, grande voie de 5 longueurs équipées, en 4 sup - 5. L'accès se fait par un sentier, pas de rappel contrairement à la majorité des voies ici, et c'est une classique.
Après avoir quelque peu hésité pour prendre le bon sentier de descente nous voilà parti à l'assaut, vers le bas...
Plusieurs topos disent de shunter les 2 premières longueurs, pas très intéressantes, c'est donc sans trop de mal que nous trouvons le départ de la voie au niveau de R2. Les 5 longueurs s'enchainent et nous prenons beaucoup de plaisir à gravir cette arête. Le rocher est magnifique, l'ambiance sympa et la grimpe agréable. C'est presque trop court. Mais enfin, c'est fait, on a grimpé dans le Verdon.

 Sur le sentier de descente.
 Jolie ambiance.










Aprés cette réussite exemplaire, que dis-je... héroïque ;-) nous décidons d'augmenter un peu les difficultés et nous voilà le lendemain au secteur de la dent d'aire sur la falaise de l'escalès, au pied en haut de la voie "El gringo loco". On commence donc l'ascension par 4 rappels divisés en 2 secteurs. Le 2ème se révèlera magnifique avec un passage d'une vingtaine de mètres en fil d'araignée. Dans le 2ème secteur, nous ferons "Pas de prélude pour Hervé", en 5 longueurs (6a+) ce qui, avec "El gringo loco", nous fera 8 longueurs autour de 6a.
"Pas de prélude pour Hervé" est magnifique, très homogène dans la difficulté, et ou les dalles alternent avec les fissures. Ensuite "El gringo loco", se révèlera un poil plus facile mais réservera de très beaux passages de grimpe.

 Rappel !!!






Le séjour touche à sa fin, le lendemain c'est dimanche, 8h00 de route pour rentrer... Et comme jamais 2 sans 3, nous décidons donc un lever à l'aube pour faire une dernière voie.
Direction le belvédère de carelle, nuit sur place et réveil à 5h00.
Et là, quelle surprise au petit matin, c'est mer de nuage dans le canyon, moment extraordinaire !!!
Nous prenons notre petit déjeuner sur la plus belle terrasse imaginable.
6h30, départ pour le rappel des dalles grises. Pressé d'en découdre, je descends à fond et ne vois pas le relais qui m'attendait (vu au passage en montant, mais trop tard) et m'installe à un ancien relais. Je repars aussi vite et m'installe à un relais décalé sur ma gauche. Et c'est là que les ennuis commencent... La corde coince au moment de rappeler, 1 fois, puis 2 fois et enfin 3 fois.
Malédiction, il nous faudra 1h30 pour faire 2 petits rappels.
Nous voilà au jardin des écureuils, départ de nombreuses voies, et vu le temps passé, et le temps qui passe... nous optons pour la voie des dalles grises, 6 courtes longueurs dans le 5. L'escalade est comme toujours magnifique, et même dans le 5, on se fait plaisir.

Petit déjeuner sur la terrasse du fourgon


 Rappel des dalles grises

Et comme le Verdon c'est aussi plein d'autres activités, quelques images du sentier Martel au fond des gorges et d'une petite séance de couenne.











lundi 16 juin 2014

La Jonte - Aquo es quicon

150m / 6a / (e)
Nico et Ivan

Dernier jour de grimpe à la Jonte et dernière voie. Sur le papier, c'est calme : 4 longueurs en 5c et une en 6a. Et puis ça a l'air beau ! Nous voilà donc parti vers le secteur fusée pour "Aquo es Quicon", car nous désirons terminer notre séjour avec une voie tranquille. Eh bien, nous ne regrettons pas notre choix, même si ce ne fut pas du tout "tranquille" ! D’ailleurs ce n'est pas simplement une voie, c'est un voyage ! Fantastique ! Une ambiance incroyable, une esthétique presque parfaite, un rocher splendide, un gaz fabuleux. Je ne tarie pas d'éloges sur cette voie ! Le départ se fait dans une grotte, puis l'on suit le côté droit de la Fusée jusqu'à son sommet. S'en suit une traversée à droite au-dessus du mur déversant pour aller rejoindre le dièdre de sortie. Tout est beau, il n'y a rien à jeter. Nico a bataillé ferme dans L2, qui mériterait un bon 6b. Pour ma part, mon combat s'est situé dans L3 où il faut ramoner entre deux points très très très éloignés... pour passer, il m'a fallu faire pendre mes tennis (que j'avais accroché derrière mon baudrier) le long d'une sangle car ils m'auraient coincé. Pour sortir, j'ai même coincé le casque ! Arriver au sommet fut un grand moment de joie, parfait pour couronner ces trois superbes jours de grimpe ici à la Jonte.
Il reste un problème : redescendre. Nous avons cherché partout le rappel de descente, introuvable. Nous sommes coincés en haut de la Fusée. A force de recherches nous finissons par le voir : il est sur un gros rocher à 5 bons mètres du bord de la falaise. Nous étions passé à côté 10 fois. C'est bon à savoir. Le premier rappel mène droit sur le sommet de la Fusée.


Au pied de la Fusée

Départ dans la grotte



L1 après la grotte

L2 en 6a : difficile dès le départ

R1 : ambiance fantastique

L2 mériterait bien "6b"

Nico dans L2

L2 sortie avec brio par Nico

L2 toujours

Nico à R2

Le 5c de L3, où j'ai bataillé ferme !

Étroitesse du passage !

Les affaires dans la soute !

Lui aussi est content d'en sortir !

Traversée de L4 en 5c


Nico à R4

Sur le sommet de la Fusée, avant la traversée

Le dièdre de sortie en 5c vu de R4

Le dièdre de sortie en 5c vu du haut

Sortie du dièdre et de la voie

Au sommet, heureux !

Rappel jusqu'à la Fusée


La Fusée, côté gauche

Secteur "Body building", en descendant. Très beau mais très dur !