vendredi 24 septembre 2021

Objectif Lune / Esquit Canyon

315m / 7a+ (6c obl.) / (e)

Matériel, approche et retour : voir topo

Historique, impressions (article rédigé par Ivan) :

C'est une voie que j'avais commencé en 2016 avec Joach et Stéphane et qui était restée en sommeil (occupation des uns et des autres). Cet été, j'ai voulu la terminer pour savoir si elle allait répondre à toutes nos espérances. Ce mur semblait si haut, si inaccessible, tant de temps c'était écoulé... Je suis revenu une première fois avec Anthony pour commencer à équiper de cordes fixes les longueurs déjà ouvertes (5). Puis ce fut le grand jour, celui où j'allais enfin savoir ce qu'il y avait au-dessus de ce fameux dièdre jaune où nous nous étions arrêtés avec Joach cinq ans plus tôt. Motivé, grisé, j'avais hâte de poursuivre l'équipement, mais j'ai rapidement déchanté : ce dièdre jaune était coiffé d'un énorme bloc semblant attendre son heure... J'ai alors voulu contourner ce motif, mais le rocher sonnait creux de partout, je ne trouvais aucun endroit sûr. Je me suis subitement senti mal à l'aise. La belle aventure se transformait en impasse, cruelle épilogue... Je me disait alors que la voie était finalement peut-être terminée. En redescendant et en déséquipant cette longueur (la 5ème), je remarquait sur la droite que le rocher très compact semblait bien travaillé, suffisamment pour être escaladé. Je gardais alors le début de cette 5ème longueur afin de poursuivre sur la droite. Après la grande déception, ce fut une succession de belles surprises. Longueur après longueur, ce ne fut que du plaisir. En autant de visites que de longueurs supplémentaires, je terminais enfin cette voie. L'aide de Daniel m'a été très précieuse : il m'a fallu beaucoup de cordes fixes pour équiper les 8 premières longueurs, j'ai manqué également "d'oreilles" pour les goujons; chaque fois il a pu me dépanner. Merci Daniel !
Le 11 juillet fut la réalisation de la dernière longueur, la 9ème, peut-être la plus belle.

La première répétition, entièrement en libre, fut réalisée avec Jérôme. Nous en avons profité pour terminer la purge et le nettoyage, pour ajuster les cotations. Il nous a paru évident que cette voie est exigeante, physiquement, mentalement. Nous la conseillons à des personnes en forme ayant une bonne marge, même si le 7a+ et le 7a ne sont pas obligatoires.

Enfin, attention lors des premières répétitions aux chutes de pierres éventuelles lors des rappels de corde, même si un gros nettoyage a été fait.

Pas de chance : lors de la première réplétion, Jérôme ne pouvait pas prendre de photos avec son téléphone, je n'avais pas le mien et j'avais oublié l'appareil photo. Voici donc quelques photos des débuts de l'ouverture, mais pas grand chose à montrer des ouvertures de L5 à L9 où j'étais seul.



Joach à l'ouverture de L1 en 2016

Stéphane dans L1 en 2016

Ouverture de L2, 2016

Ouverture de L3 en 2016

Joach à l'ouverture dans le haut de L3, 2016

Joach à l'ouverture de L4, 2016

Avec Anthony en juin 2021

Juin 2021, après l'ouverture de la nouvelle L5 (on voit le dièdre jaune abandonné en haut à gauche)

Après l'ouverture de L8, un 6c+ encore plus beau qu'il n'y parait

La dernière longueur, peut-être la plus belle !


dimanche 19 septembre 2021

Pena Rueba - Tierra de Dragones

375 mètres - 6B max - 6A obl (e)
Ouvreurs: Jesus Sanchez, Kike Royo, Luis Alberto et Antonio Antonanzas en 2014
Matériel: Cordes a double 60m, 16 dégaines
Approche et Retour: Voir plans en dessous

Bon à la base, on devait aller à Ansabère pour la voie du Spigolo, mais bon....
Une fois sur place au pont Lamary, tout est trempe et dans un brouillard bien épais , on croise un chasseur qui nous parle des copains postés un peu plus haut et qui prennent la douche depuis une heure!!! Bon pas le bon moment pour faire l'aiguille. Dans la descente pour revenir a Lescun on se cherche un plan B..
Ca sera Pena Rueba pour changer un peu....Changement radical de style, rocher, climat et voie abondamment spitée. On passe au final une très belle journée, la voie est longue. Les points sont en général très proche mais ne passent pas forcement dans le plus beau.
Sur le retour petit stop à Jaca pour niaquer quelques pinchos avec Alex, fan de mayonesa....

Alexis et Max