1 400 m (dont 650 m de descente) / V- (IV+ oblig.) (ta)
Stéphane B. et Stéphane
Ce week-end, compte tenu de prévisions météorologiques plutôt incertaines dans le Luchonnais, nous laissons tomber notre projet de gravir le très classique Grand Dièdre des Spijeoles et nous décidons de monter à l'Ossau afin de tenter la traversée des quatre pointes.
Stéphane B. est enchanté car pour lui, cela fera une bonne préparation pour l'enchaînement des 3 arêtes au Balaitous qu'il envisage de faire très prochainement et puis c'est le genre de course qu'il affectionne vraiment (des fois, je me demande s'il est normal). Moi, je le suis un petit peu moins car j'ai déjà tenté il y a très longtemps cette voie 2 fois sans succès et je me vois déjà tituber de fatigue sur le chemin du retour à je ne sais pas quelle heure de la nuit.
Dimanche matin, nous voilà donc partis du parking d'Anéou à 6 h 20 et, après un petit café au refuge de Pombie où l'on me fit gentiment remarquer que les quatre pointes n'étaient souvent que trois, nous arrivons au pied du Couloir Pombie-Peyreget, point de départ de cette course.
Malgré quelques hésitations, la remontée du couloir se fait sans trop de problèmes et nous arrivons assez rapidement à la brèche qui sépare la Pointe Jean Santé de la Pointe d'Aragon (IV+ max avec pas mal de longueurs en corde tendue).
A partir de là, les choses se sont corsées pour nous. La remontée du dièdre de la voie Barrio-Bellocq (V-) se passe bien mais plus haut, après avoir suivi la large vire ascendante décrite dans "
Les 100 plus belles courses des Pyrénées", nous n'obliquons pas assez à gauche et nous nous retrouvons devant un mur monolithique rayé par quelques fissures que nous prenons pour les Fissures Sud. Après quelques tentatives dans ce mur, force est de constater que nous nous sommes bel et bien trompés. Après un retour à la case départ, ce n'est que 1 h 30 après que nous retrouvons le bon itinéraire (en fait, du haut de la vire, il faut bien traverser à gauche puis remonter directement au plus facile afin d'arriver sur les terrasses qui se trouvent au pied des Fissures Sud). Avec cette erreur d'itinéraire, le moral en a pris un coup, et c'est bien tard que nous arrivons en haut de la Pointe d'Aragon.
Nous y croyons encore mais l'arête menant au Rein de Pombie ne se révèle pas aussi évidente et aussi courte que prévu et ce n'est que vers 18 h 00 que nous débouchons sur le Rein de Pombie. Vu l'heure tardive, même si la suite est assez facile et assez courte, nous décidons de redescendre par la voie normale du Grand Pic et, après un arrêt au refuge pour prendre un autre café, ce n'est que vers 22 h 00 que nous arrivons à la voiture.
Voilà, encore un but. Le physique y était mais il faut bien avouer que nous avons passé pas mal de temps à chercher le bon passage et puis... Bref, le type du matin qui m'avait dit que les quatre pointes n'étaient souvent que trois avait finalement raison.
Il faudra bien y retourner un de ces quatre (pointes).
Plus généralement, cette course se déroule globalement sur un très bon rocher malgré la présence de quelques blocs instables. Au niveau de l'équipement, quelques vieux pitons jalonnent la voie notamment dans les passages les plus difficiles.
Concernant le matériel, prendre un rappel de 100 m, un jeu de coinceurs, quelques friends, quelques dégaines et de nombreuses sangles dont des longues.
Au niveau de la topographie, le meilleur compromis semble être d'associer une description écrite que l'on peut trouver dans le livre "
Les 100 plus belles courses des Pyrénées" ou sur le site "
Camptocamp.org" avec quelques photographies du topo sur la vallée d'Ossau de Luis Alfonso.
Quelques images de cette belle journée.
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Le Pic du Midi d'Ossau au petit matin. |
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Stéphane B. est bien pensif. |
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Vue du Couloir Pombie-Peyreget : première partie de la course. |
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Stéphane à la sortie du premier passage difficile du Couloir Pombie-Peyreget. |
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Plus haut, dans le couloir. |
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Second passage délicat du Couloir Pombie-Peyreget. J'étais passé par là il y a 30 ans lors d'une de mes premières courses en montagne. |
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Un peu plus haut. |
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Arrivée à la brèche entre la Pointe Jean Santé et la Pointe d'Aragon. |
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Attaque de la voie Barrio-Bellocq à la Pointe d'Aragon juste à gauche de la brèche. |
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Dans la longueur en V- de la voie Barrio-Bellocq à la Pointe d'Aragon. |
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Vue plongeante. |
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Stéphane à la sortie de la longueur en V-. |
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Juste au-dessus, départ du relais. |
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Stéphane au relais. |
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Vue plongeante sur la Pointe Jean Santé. |
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Erreur d’itinéraire... Me voilà en train de batailler dans des difficultés pas possibles. |
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Sur l'arête reliant la Pointe d'Aragon au Rein de Pombie. |
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De beaux passages. |
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Passage de la cheminée souterraine permettant d'éviter les dernières difficultés de l'arête. |
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Sur le Rein de Pombie. |
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Stéphane B. et son jambon beurre. |
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Le soleil commence à décliner. Il est temps de rentrer à la maison. |
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