jeudi 12 décembre 2013

La Mâture - Falbala

Jérôme et Ivan.
Nous rejoignons "Falbala" (pointillés rouges), en empruntant la 1ère longueur de "La balade de César" (pointillés blancs), au-dessus du chemin traversant la grande dalle. Il faut compléter la 1ère longueur avec des coinceurs (spits en place). Quant à Falbala, c'est la plus pure tradition "Mâture" : les parties en dalle sont équipées, mais les fissures sont à protéger.

En médaillon, la fissure en 6b à protéger. Superbe !

 Jérôme au départ de "La balade de César". Il faut compléter avec des coinceurs.





Depuis le haut de "Falbala". Jérôme est sorti du 6b. 




Ci-dessous, la fissure en gros plan, photographiée lors du rappel de descente.

Ivan.

dimanche 17 novembre 2013

Riglos - Visera / Fiesta del biceps

250m / 7a

Martin et Ivan

Voie hallucinante, au dévers monstrueux ! Les trois premières longueurs sont patinées et donc difficiles, surtout la troisième : un 7a plus près des "pas de dalle" que des poudingues de riglos, compact avec juste quelques réglettes. Honnêtement, ça refroidi, on commence à se demander ce que l'on fait ici... D'autant que ces 3 longueurs patinées nous font compenser la mauvaise adhérence des pieds par les bras. Résultat : à R3 les bras ont déjà chauffé ! Mais la suite est tout simplement fantastique ! Aucun pas vraiment difficile, de bonnes "patates" jusqu'en haut, du placement, que du plaisir, dans une ambiance extrêmement déversante. La voie est assez homogène à partir de là, où l'on réalise qu'elle porte bien son nom : il faut des bras, de la "conti". C'est ce qui m'a manqué sur la deuxième moitié, mais heureusement, la "conti" est le point fort de Martin qui s'est "baladé" tout le long et a fait toute la deuxième moitié de la voie en tête, ce qui m'a permis de profiter sans souffrir.
A faire au moins une fois, en forme !
Voie toute équipée. Prévoir un bon jeu de dégaines (12 à 15), des sangles. Du côté des cotations, elles varient selon les topo : à partir de L4, on reste à 6b+/6c, jusqu'au 7a du haut, bien moins difficile que celui de L3.


 Martin au départ, dans un 6a patiné

 Dans L2, en 6a+, patine toujours...

 La route est erncore longue... il ne faut pas se laisser intimider

 Le 6c+/7a bien difficile de L3, à mon avis le passage le plus difficile de la voie

 Ambiance à R3

 R4. Des grimpeurs à côté dans "Mosquitos"

Le 6b+ de L5

On attaque la partie "visière" de la voie, fantastique !

 Martin dans la suite

 Partie supérieure de la voie...




Le 7a, tout en haut

 Depuis R7
  Depuis R7
Depuis R7



lundi 14 octobre 2013

Capéran de SESQUES

Approche 4h00 min
60m / IV+ en TA / 3 longueurs

Lionel, Joach et Ivan


Situé à cheval entre vallée d'Ossau et vallée d'Aspe, le Capéran de Sesques est un monolithe d'une soixantaine de mètres de haut. La cime n'est accessible qu'en escalade. La voie normale suit l'itinéraire de Pierre Bourdieu qui a, le premier, foulé le sommet en 1922, pieds nus ! Le Capéran est peu fréquenté car la marche d'approche est longue (3h30 minimum) et l'escalade courte et peu difficile (IV+).
Le rocher est le même qu'à l'Ossau. La voie d'escalade (photo ci-dessus) se situe en face Sud. Lors de la progression, il faut poser son matériel (coinceurs et friends), seuls les relais sont en place, ils sont très bons (sur pitons ou béquet au sommet, avec sangles et anneaux de métal). La descente se fait en deux rappels, depuis R3 et R2. Une corde à simple de 60m suffit pour les deux rappels, il faut bien en marquer le centre car le deuxième rappel fait pile 30m.
C'est une course magnifique à faire au moins une fois.
 Le Capéran ne se montre qu'après 3 bonnes heures de marches, sachant qu'il n'y a plus de sentier depuis la dernière cabane.
 Le Capéran en détail, face Sud
 1ère longueur
 R1, avant le passage clé : le surplomb en IV+. Pas dur mais impressionnant : les prises sont très bonnes mais il faut aller les chercher en aveugle.
 Le passage clé
 Chacun son style
 R2, Lionel s'attaque à la dernière longueur
 L3
 Arrivée au sommet
 Le sommet
Ambiance été/hiver

jeudi 26 septembre 2013

Pic du Gar - Ginseng

Ivan et Nico

Depuis qu'on avait vu ce topo, le pic du Gar nous hantait, un tracé "direct" sur une belle montagne.
Avec Ivan, par une belle journée de septembre nous prenons l'autoroute direction Bagnères de Luchon.
Après avoir cherché un bon moment l'accès à la face, nous y voilà. Que reste-t-il à faire ??
Batailler encore, impossible de mettre la main sur le 1er point, sésame pour notre voie. Après un bon 1/4 d'heure à arpenter le pied de la face, nous le trouvons à une cinquantaine de mètre de haut sur la gauche de la paroi. Il fallait utiliser une vire bien plus haut et que l'on n'avait pas vu.






 
Au final, une bien belle voie avec de superbes longueurs.

lundi 16 septembre 2013

Riglos / Chooper + Chooperior

Chooper - 150m / 6b / (e)
Chooperior - 150m / 6c+ (e)

Jérôme et Ivan

J'entendais parler de cette voie depuis fort longtemps. Le 6c+, en haut, est redoutable parait-il. Cette voie ne nous a pas déçu ! Le 6b est dans la lignée des bombés de Riglos genre "pas bloc" : bien tendu et bien technique. Le 6c+ est plus physique que technique, il faut de la conti pour l’enchaîner : c'est un long bout de dévers où le placement doit être précis suivi d'un rétablissement qui demande des réserves de gazoline dans les bras; si on ne l’enchaîne pas, un point permet de récupérer juste avant le rétablissement, c'est ce que j'ai fait, et je crois Jérôme aussi.
L’enchaînement de ces deux voies l'une sur l'autre permet d'atteindre le sommet du Pison. Elles sont bien équipées tout le long. Un bon jeu de dégaines et des sangles pour les relais suffisent.
Voie magnifique, propre, à faire absolument !