235 m / 6b+ (V+ oblig) (pe)
Claude C. et Stéphane
Enfin un moment de libre et me voilà parti avec Claude en Espagne afin de voir à quoi ressemblent les voies de la Peña Montañesa. Cela faisait pas mal de temps que nous voulions y aller mais la réputation du secteur nous a fait longtemps hésiter. Pour faire simple, soit c'est pas dur et c'est pourri, soit c'est très dur et c'est du bon caillou. Avec la voie Clasica de verano, nous avons semble-t-il, trouvé le bon compromis avec au final une voie assez facile sur un rocher de bonne qualité même si celle-ci n'est pas très représentative du style d'escalade que l'on peut rencontrer dans ce massif.
La voie se laisse grimper assez facilement et assez rapidement (5 heures avec la descente en rappel) car elle est assez équipée, pas très longue (6 longueurs) et la descente en rappel est assez commode. Avantage non négligeable en cette période de réchauffement climatique, se trouvant encastrée entre 2 éperons et remontant une profonde cheminée (L4 s'apparente à de la spéléologie), elle se trouve pratiquement à l'ombre jusqu'à 12 h 30 en plein été alors qu'elle est exposée au sud. Le rocher est généralement bon mais il faut, tout de même, faire attention à quelques blocs branlants et à quelques écailles assez douteuses.
Au niveau du matériel, prendre un jeu de coinceurs, un petit jeu de friends et quelques sangles pour compléter l'équipement en place.
Bref, une belle voie à recommander pour son ambiance et pour son originalité.
Le topo de la voie de Luis Alfonso (pour nous, L6 est plutôt en 6 b+ à cause d'un méchant petit surplomb).
Description de l'approche et de la descente.
Vue générale de la paroi et tracé de l'itinéraire.
Amis de la poésie : voici un beau lever de soleil.
La voie et son attaque.
Dans le dièdre en 6a+ de L1.
Passage en V/V+ dans L2.
Panorama.
Arbre de R3.
Claude dans le passage en 6b+ de L4.
R5 dans la cheminée : c'est presque de la spéléologie.
Claude attaque la dernière longueur de la voie.
Une descente en rappel impressionnante.
Quand je vais en Espagne, je me demande parfois ce que je préfère : la grimpe ou le reste.